« Voilà, voilà, que ça recommence
Partout, partout et sur la douce France
Voilà, voilà, que ça recommence
Partout, partout, ils avancent ».
Paroles au constat amer, montée du FN oblige, le titre de Rachid Taha illustre parfaitement l’ambiance du début des années 90. L’étranger, l’immigré est un « problème » coupable de tous les maux.
« Étranger, tu es la cause de nos problèmes
Moi je croyais qu’c’était fini
Mais non, mais non, ce n’était qu’un répit »
Succès dès sa sortie, en 1993, le morceau « Voilà, voilà » figure dans le second album solo de Rachid Taha, au titre éponyme. Deux ans plus tard, dans un registre différent au constat similaire, NTM fustige dans « Plus jamais ça », « les cas d’amnésie caractérisée […] tendant à prouver, qu’avec facilité les erreurs du passé peuvent se renouveler » …