Les fleurs du béton

50 ans de création dans les quartiers populaires

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Existe-t-il une culture spécifique aux banlieues ? Non, pas plus qu’il n’existerait une identité substantielle propre aux héritiers de l’immigration.
Ce qu’il faut néanmoins souligner, c’est que ces populations très diverses de nos quartiers populaires ont pu traduire leur expérience vécue, leurs déchirements, les métamorphoses de leurs imaginaires, et surtout leur refus d’être assignés à résidence culturelle, à travers différentes pratiques artistiques : du rock métis de Rachid Taha au cinéma d’Abdellatif Kechiche, en passant par le théâtre de Jamel Debbouze, le Rap de MC Solaar ou la peinture de Djamel Tatah, les « fleurs du béton » ont transformé le paysage culturel hexagonal, l’ouvrant à d’autres héritages culturels, d’autres modes d’expression.
A travers les heurts et les bonheurs de la rencontre interculturelle. A travers une capacité à échapper aux assignations identitaires. A repousser toujours plus loin « la ligne de couleur », passer les frontières interethniques, sociales ou symboliques. Et les nouvelles frontières intérieures de la société française.

A cet égard, la plateforme « Les Fleurs du Béton » illustre le foisonnement créatif et culturel de ces enfants d’immigrés devenus Français. Des revendications identitaires des années 80 à la nouvelle visibilité des décennies suivantes, elle explore les différentes formes d’expression et de création à l’œuvre, tout en les ancrant dans le contexte historique et sociologique de l’époque.

Danse, musique, cinéma, art contemporain, littérature, expositions, événements, théâtre, etc. en matière de cultures urbaines et contemporaines, les Fleurs du Béton ne manquent pas de ressources.

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