Après « La Vache », road-movie paysan entre l’Algérie et le salon de l’agriculture, puis « Jusqu’ici tout va bien » où une agence de com’ déménage en banlieue parisienne, Mohamed Hamidi revient avec une nouvelle comédie populaire, tournée cette fois dans les Hauts-de-France.

La « belle équipe », c’est celle de Mohamed Hamidi et de ses acteurs dont Kad Merad, Sabrina Ouazani et Céline Sallette, engagés au service d’un film léger qui se joue des poncifs sur le sport féminin. Le foot, en particulier, dont la pratique serait par essence masculine. À l’instar de l’accueil sceptique qui leur est fait dans le film, les footballeuses n’ont pas toujours droit de cité, et ce, que l’activité soit professionnelle ou en amateur.

En dépit des succès d’audience et de fréquentation de la Coupe du monde féminine de 2019, organisée en France, les sportives restent sous-payées, sous-médiatisées et parfois dévalorisées. Les propos sexistes sur les porteuses de crampons sont légion. Cependant même si les stéréotypes subsistent encore, les mentalités et l’image du foot féminin évoluent progressivement. Sur le terrain médiatique, des films tels que « La Belle équipe », des équipes telles que l’OL et des joueuses accomplies comme Wendie Bouchard ou prometteuses à l’instar de Nikola Karczewska, attaquante du FC Fleury 91, devraient changer de façon décisive l’image du foot pour en faire un sport (féminin) comme un autre.

Synopsis
Après une bagarre, toute l’équipe de foot de Clourrières est suspendue jusqu’à la fin de la saison. Afin de sauver ce petit club du Nord qui risque de disparaître, le coach décide de former une équipe composée exclusivement de femmes pour finir le championnat. Cette situation va complètement bouleverser le quotidien des familles et changer les codes bien établis de la petite communauté…