Années 2010

Les sauvages

2012-01-09

« En 2012, un météore apparaissait ; on pouvait se demander s’il toucherait terre un jour, et quelle serait l’ampleur du choc. » c’est par ces mots que le journal Le Monde évoque la tétralogie de l’écrivain stéphanois d’origine algérienne, Sabri Louatah. La presse est dithyrambique devant cette œuvre faisant le récit, plein d’optimisme, de l’ascension d’Idder Chaouch, premier président français d’origine algérienne.
De 2012 à 2014, le jeune écrivain – il est né en 1983 – déroule son thriller politique mettant en scène les Nerrouche, famille française d’origine kabyle. Les quatre volumes seront adaptés à la télévision dans une mini-série, diffusée sur Canal+ en 2019. L’année suivante, Sabri Louatah publie « erreur 404 », un pendant « dystopique » explorant le racisme français et ce « sentiment très violent de ne pas être chez soi dans son propre pays » (Source : Le Monde, 29/02/2020)

Résumé
Un samedi de mai, à Paris. Sur les affiches et les écrans, un visage souriant promet à la France que ” l’avenir, c’est maintenant “. Pour la première fois, le favori de la présidentielle est un candidat d’origine algérienne.
Le même jour à Saint-Étienne. Dans la turbulente famille Nerrouche, c’est la fièvre des préparatifs de mariage. On court, on s’engueule, on s’embrasse… Mais le jeune Krim, témoin du marié, ne cesse d’aller et venir, en proie à une agitation croissante dont personne ne comprend la cause.
Est-ce l’atmosphère de malaise entourant l’alliance entre un Kabyle et une Arabe ? La rumeur selon laquelle le jeune époux est homosexuel ? Ou bien est-ce le flot de SMS que Krim reçoit de son mystérieux cousin ?
En vingt-quatre heures seulement, tous les fils se nouent et se dénouent : la collision entre le destin d’une famille et les espoirs d’un pays devient inévitable.
L’ambition et la fluidité de l’écriture des Sauvages, avec son étonnante galerie de personnages tour à tour émouvants et drôles, terrifiants et tragiques, l’apparente à la grande tradition romanesque du XIXe siècle. Son sens aigu de la narration et du rythme le rapproche des séries américaines les plus modernes. Les Sauvages se lit d’une traite, jusqu’à sa fin spectaculaire. (Source : éditeur)

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