Les Beurs de Seine est le premier roman de Mehdi Lallaoui, réalisateur et écrivain L’auteur, né en France, ne cessera d’explorer les liens qui unissent la France à l’Algérie, au travers de ses ouvrages et de ses films documentaires, tout en abordant d’autres sujets comme par exemple l’histoire du peuple kanak. En 1990, il cofondera, aux côtés de Samia Messaoudi et Benjamin Stora, l’association « Au Nom de la Mémoire ».
A propos de la France, il dira lors d’une interview « c’est le pays où je suis né et où je vis, aux côtés de ceux qui se battent pour l’égalité des droits et la dignité, bref, des sans-droits. Mes derniers tournages concernent les sans-papiers et les déboutés du droit d’asile. Je me suis retrouvé souvent à filmer des récits en lien avec mon histoire familiale, ou avec des personnes rencontrées dans ces luttes et qui m’ont durablement marqué. » (Source : Bretagne et Diversité)
Résumé
Beur ? – Un pied de nez à l’étroitesse ! Car aucune langue au monde n’a assez de sel pour désigner ces “monstres” à deux cordons ombilicaux. Nés à Argenteuil et circoncis à Alger, Kaci, Belka et Mourad sont ces milliers de jeunes, ces Beurs grandis dans la décharge, qui ont ramé – et rament encore ! – à travers haine et mépris vers on ne sait quelle histoire, quelle espérance. Il y a du dilemme de l’adoptif dans leur interrogation. Dilemme que la générosité de la Mère Claude – Bougnat auvergante – n’a pas su apaiser. Le cercle qui a provoqué la fuite de Belka, la démission et la mort de Mourad ne saura cependant venir à bout de l’optimisme du militant Kaci.
(Source : Arcantère)