Le thé à la menthe

1984-07-23

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« Le thé à la menthe » est le premier long métrage réalisé par Abdelkrim Bahloul, avec comme acteur principal Abdellatif Kechiche. Succès critique, le film est, d’après Tahar Ben Jelloun, particulièrement remarquable et illustre une nouvelle expression artistique née de l’immigration.

« L’émigration maghrébine en France est en train, surtout grâce à ses enfants, de forger les outils d’une culture nouvelle dont les racines sont plantées sur les deux rives. C’est peut-être dans le cinéma qu’on assiste, ces cinq dernières années, à l’éclosion de nouveaux créateurs. Trois films tranchent par leur qualité sur nombre de productions arabes : il s’agit du remarquable film algérien les Sacrifiés, d’Aukacha Touita, le Thé à la menthe, d’Abdelkrim Bahloul, et du Thé au harem d’Archimed, de Mehdi Charef. Tous tournés par et avec des jeunes issus de l’immigration, ces films sont en train de changer quelque chose dans le paysage immigré et même dans la culture arabe en général. » (Source : Le Monde 01/08/1985)

Synopsis

Hamou a quitté son village algérien et vit à Paris depuis six ans. Il se débrouille avec des combines et des petits larcins, et habite une chambre de bonne. Mais dans les lettres qu’il envoie au pays, il décrit un train de vie luxueux, une grosse voiture, un vaste appartement. Jusqu’au jour où sa mère, qui n’est pas dupe, débarque d’Algérie. Peu à peu, Hamou est contraint d’avouer la vérité. Sa mère tente alors de le ramener chez eux. Le jeune homme, qui vient de monter en grade dans l’échelle de la délinquance, refuse tout net…
(Source : Télérama)

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