Après plusieurs documentaires, la réalisatrice Y.Benguigui passe à la fiction avec un premier long-métrage en 2001. Dans le prolongement de « Mémoires d’Immigrés », « Inch’Allah dimanche » suit le quotidien d’une famille d’immigrés algérien dans les années 70.
Synopsis :
« Ici tous les moutons sont français ! » Cette réflexion au moment de l’Aït de ce père algérien qui fait venir sa famille grâce à la loi de 1974 autorisant le regroupement familial résume le beau film de Yamina Benguigui : Zouina, sa femme, devra vivre malgré elle la séparation d’avec sa mère, le déracinement, l’exil, le déchirement de la perte de ses repères dans un monde provincial hostile où l’enfermement de la femme maghrébine devient une véritable prison. Mais la radio, une voisine aussi, par leur liberté de ton, lui ouvre les portes de l’affirmation de soi. Ayant appris qu’une autre famille algérienne vit non loin de chez elle, elle entreprendra chaque dimanche à la barbe de son mari et de sa belle-mère acariâtre et tyrannique à souhait une expédition risquée avec ses trois enfants pour tenter de la retrouver. (Source : Africultures)