Brooklyn

2015-09-23

Projet personnel, conçu comme un « hommage aux volontaires de quartier qui construisent les choses de manière intelligente et positive », Brooklyn rencontre un succès inattendu. Inattendu pour son réalisateur, Pascal Tessaud, qui s’essaye pour la première fois au long métrage de fiction, tourne parfois sans autorisation et ne dispose que d’un budget modeste. Sélectionné dans plus de 80 festivals dans le monde entier, le film décroche le Grand Prix de la Meilleure Création Musicale au Festival d’Aubagne, le Prix du Meilleur Film étranger et celui de la Meilleure comédienne au Hip Hop Film Festival de New York.

Après plusieurs courts métrages et documentaires, consacrés notamment au slam, Pascal Tessaud continue donc d’explorer les cultures urbaines, les quartiers populaires, le fossé qui sévit entre Paris et la banlieue. Pour ce passionné de hip hop, animateur pendant plusieurs années en Seine-Saint-Denis issu d’une famille ouvrière de La Celle-Saint-Cloud, ce n’est pas un simple exercice de style. Pascal Tessaud entend faire du « cinéma guérilla », loin des caricatures et rôles convenus dans lesquels les habitants des quartiers sont trop souvent enfermés.

Dans Brooklyn, il met à l’honneur KT Gorique, rappeuse suisse de 23 ans. Avec le tournage du film en « improvisation guidée », KT Gorique ne se retrouve pas tout à fait en territoire inconnu. En effet, en 2012, elle est la première femme à remporter le concours international de freestyle End of the Weak, en 2012.

Synopsis
Coralie s’évade de sa Suisse natale et débarque à Paris pour tenter sa chance dans le rap. En attendant, elle trouve une place de cuisinière dans une association musicale à Saint-Denis. Elle y rencontre Issa, l’étoile montante de la ville…
(Source UniFrance)

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