Né à Poissy d’un père algérien et d’une mère algéro-soudanaise, Rachid Djaïdani a vingt-cinq ans lorsque sort son premier roman « Boumkoeur ». Boxeur et acteur après un CAP de maçon-plâtrier, il veut « écrire pour exister ». Entre galères et phrasés, Boumkoeur est la chronique des années rap dans des quartiers où, d’après ses mots, SOS-Racisme vient « uniquement lorsque c’est prime-time sur le dos de nos cadavres qui font de l’audimat ». Le roman sera adapté au théâtre par Habib Naghmouchin, en 2009.
Résumé :
Mon âge est de 21 hivers, je porte un jean 501, un pull bleu, sur mon poignet droit une gourmette en argent avec le prénom d’Hamel, mon défunt petit frangin, j’habite au 12e étage d’une des tours de la cité, je suis au chômage. J’aime bien la vie en générale, mais j’aime pas le rap de variétés, qui me parle de bouger de là et qui me dit de balancer les bras en l’air parce que ma vie est funkie. Je suis un requin assassin grâce à la morsure de mon phrasé. Je me planque avec mon pote Grézi qui a commis une bêtise à la sortie d’une école… (Source : éditeur)