One, two, three, viva l’Algérie ! Si le foot cristallise les passions en France, comme en Algérie, la première rencontre entre les deux pays lors d’un match amical tourne au fiasco. Organisé trois ans après la victoire française « black-blanc-beur » lors de la Coupe du monde de football, ce France-Algérie révèle les crispations de la société française.
Marseillaise sifflée, joueurs hués et pelouse envahie à la 75ème minute, auront raison d’un match qui selon Mohamed Ghouali, ambassadeur d’Algérie en France, « a été victime de sa propre densité émotionnelle ».

Mahmoud Zemmouri revient dans « Beur, Blanc, Rouge » sur cet évènement et les relations complexes unissant les jeunes Français d’origine algérienne au pays de leurs parents.

Synopsis :

A Paris, Brahim multiplie les périodes de chômage, aime bien draguer les filles et ne jure que par l’Algérie, le pays d’origine de ses parents, une terre où il n’a pourtant jamais mis les pieds. Il passe le plus clair de son temps avec ses deux amis : Mouloud, qui ne comprend pas son hostilité pour la France, et Gaby, qui travaille comme boulanger. Son excessive passion pour l’Algérie va faire basculer sa vie un soir d’octobre 2001. Au cours du match France-Algérie, Brahim se mêle aux supporters algériens qui envahissent soudain le terrain, interrompant la partie. Arrêté, Brahim passe quelque temps en prison. A sa sortie, il part pour l’Algérie… (Source : Télérama)